Contrairement à ce que son nom parfaitement prononçable pourrait laisser croire, Hania Rani est polonaise. Comme quoi, les clichés sur les Polonais dont les patronymes seraient essentiellement composés de lettres à 10 points chacune au scrabble, alors que R-A-N-I atteint péniblement un score de 4 malheureux points… Après vérification, il s’avère que c’est un pseudo, et que son vrai nom totalise un joli 38 points.
En plus d’être polonaise, Hania Rani est pianiste et un peu chanteuse. Elle a en commun avec l’auteur de ces lignes d’aimer d’autres pianistes comme Yann Tiersen, Agnes Obel, Nils Frahm ou Ólafur Arnalds (ce qui est l’occasion de constater avec une certaine surprise que ces deux derniers n’ont jamais fait l’objet d’une article sur ces pages : deux surprenantes omissions à réparer au plus tôt). Et force est de constater que ses goûts se retrouvent dans sa propre musique, à cela près qu’Hania Rani est peut-être plus virtuose que les références musicales qu’elle cite.
La vidéo live ci-dessous est calée sur le dernier titre, Buka, mais rien ne vous interdit bien sûr d’en écouter les 4 morceaux en intégralité en revenant au début.