Ca y est, après l’EP Iron, le très attendu premier album de Woodkid est sorti… Premières impressions : dans la continuité de l’EP, Golden Age donne une grande impression d’homogénéité, même s’il alterne les envolées lyriques des cuivres de l’Orchestre National de France ponctuées de percussions tribales avec des moments plus intimistes piano-voix. Avantage : la cohérence de l’ensemble, voulu comme un concept-album. Inconvénient : le risque de se répéter.
D’une ambition et d’une grandiloquence assumées par son auteur, cet album laisse en tout cas un ressenti très positif à la première écoute. Reste à voir comment il tiendra sur la durée : vrai grand album, ou poudre aux yeux?
Après Iron, représentant emblématique de la facette lyrique du disque, écoutons avec Where I live la facette intimiste de Woodkid (dont la voix n’est pas sans rappeler Antony and the Johnsons, ce qui tient plutôt du compliment…)