Didier Squiban, pianiste à la frontière du jazz et de la musique celtique… Après Ker Eon et Ar Baradoz, troisième et dernier extrait de son album Molène (1997), avec un titre plus bretonnant.
Bachar Mar-Khalifé est le fils de Marcel Khalifé, « compositeur-interprète libanais internationalement reconnu » (sauf de moi…), et frère de Rami Khalifé, également pianiste de jazz et membre de l’intéressant trio Aufgang (en gros, de l’électro jouée sur deux pianos à queue et une batterie), internationalement peu connu (sauf de moi, qui les ai déjà vu deux fois en concert).
Il vient de sortir Who’s Gonna Get the Ball from Behind the Wall of the Garden Today?, album métissé qui fait suite à Oil Slick, et dans lequel on retrouve une version solo de Distance, titre originellement paru dans Oil Slick (2010). C’est la version originale que nous écouterons aujourd’hui.
The Cinematic Orchestra a sorti un nouvel album et, comme d’habitude, on y trouve de très bonnes choses. Créé en 1999 par un Jason Swinscoe fasciné par les musiques de film (comme en témoigne le nom de son groupe), The Cinematic Orchestra se situe à la croisée des chemins entre jazz, musiques électroniques et B.O. de films. DJ à l’origine, et employé du label Ninja Tune (un des labels de musique électronique les plus intéressants avec Warp), Swinscoe a réalisé son premier album « Motion » en enregistrant des « jam sessions » de musiciens de jazz, puis en découpant, assemblant et mixant des phrases musicales extraites de ces sessions. Le résultat est là, et un extrait de cet album aux sonorités jazz down-tempo trouvera un jour sa place sur ce blog. Après quelques autres parutions, le groupe revient avec « In motion #1 », album acoustique voire orchestral à l’atmosphère plus cinématographique que jamais, composé de plages d’une dizaine de minutes chacune. La première s’intitule « Necrology ».
On reste dans le Jazz, enfin plus ou moins, car si Didier Squiban est parfois classé dans cette catégorie, c’est aussi et avant tout un pianiste breton. Mais qu’importe les étiquettes…
La sortie du nouvel album éponyme de ce quartet londonien est l’occasion de présenter cette formation de jazz, constituée d’un batteur, d’un contrebassiste, d’un saxophoniste, et d’un percussionniste jouant principalement du hang, un instrument inventé au début des années 2000 par une petite société suisse. Outre la qualité intrinsèque de la musique de Portico Quartet, j’avoue un faible pour cet instrument, probablement dû à la manière dont je l’ai découvert : une vidéo d’un (très bon) joueur de hang interprétant seul (mais avec deux hangs) une composition qui m’avait beaucoup plu… et qui aura droit à son article.
La discographie de Portico Quartet compte trois albums à ce jour, le dernier introduisant un peu d’électronique dans une musique jusque là purement acoustique. « Dawn patrol » est extrait de leur deuxième opus intitulé Isla, enregistré dans le mythique studio d’Abbey road (l’antre des Beatles) et sorti en 2009 chez Real World, le réputé label de Peter Gabriel (plutôt spécialisé dans la world music) dans le studio duquel l’album a été mixé. Particularité de ce studio : situé en pleine campagne dans un ancien moulin à eau, un sol vitré permet d’y contempler la rivière coulant sous ses pieds…