D’un côté (à l’endroit), le leader du plus grand groupe de rock français de ces dernières décennies. De l’autre (à l’envers), un homme qui a battu à mort sa compagne. Seulement voilà, ces deux côtés constituent les deux facettes d’une seule et même personne.
La réapparition médiatique de Bertrand Cantat, qui prélude à la sortie de son nouvel album le 18 novembre*, ne manquera donc pas de faire polémique et de susciter les débats entre les tenants du « c’est un meurtrier, qu’il se cache » et ceux du « il a payé sa dette, il a le droit de retourner travailler comme tout le monde »; voire ceux (les fans hardcore) du « arrêtez d’embêter le Dieu Cantat avec ces broutilles, même les génies font des erreurs »
Ce blog étant consacré à la musique, il n’est pas le lieu pour débattre sur l’homme et la pertinence de son retour à la vie active. En attendant de juger son futur album d’un point de vue purement musical, on se contentera donc d’écouter avec une pointe de nostalgie une chanson de la grande époque de Noir Désir : A l’envers, à l’endroit, tiré de Des visages, des figures (2001), qui fut le dernier album du groupe, il y a douze ans déjà…
*la sortie, initialement prévue le 25 novembre, a été avancée d’une semaine, le 25 novembre étant également la journée mondiale contre la violence faite aux femmes : un hasard de calendrier pour le moins malheureux…