The Notwist – Kong (critique album: Close to the glass)

Force est de reconnaître que cet album est passé hors de la couverture radar de Bonnes Notes lorsqu’il est sorti en 2014. Non que je n’aie jamais entendu parler de ce groupe allemand un peu confidentiel mais réputé qui œuvre depuis 25 ans dans des registres musicaux assez différents… En réalité, c’est peut-être justement l’hétérogénéité de leur répertoire qui m’avait tenu éloigné d’eux, n’ayant été précédemment confronté qu’à des albums hors du spectre de mes goûts (le groupe a commencé en faisant du metal/punk…), et ce à mon étonnement : en effet, une partie des membres de The Notwist a des activités musicales parallèles et participent à d’autres formations pop/electronica dont j’apprécie beaucoup le travail telles que Lali Puna, Ms John Soda ou encore Console (qui a participé à l’album Vespertine de Björk).

Même si Close to the glass n’est pas exempt de tout reproche, l’album comporte un certain nombre de titres très réussis, tels que la mélancolique ballade Casino à la guitare sèche, les électroniques Run run run et Lineri, ou encore le clin d’œil shoegaze à My Bloody Valentine 7-Hour-Drive. Histoire pour une fois de choisir un titre un peu plus « catchy », c’est finalement le single Kong, qui lorgne un peu vers un genre de britpop psychédélique, que j’ai finalement choisi pour illustrer cet article et cet album. Comme quoi, même au sein d’un seul album, les Notwist explorent une large palette sonore… Tout en sachant rester cohérents.

Ecouter sur Deezer | Ecouter sur Grooveshark

Ecouter d’autres titres du même style