Il y a quelques semaines de cela, on a pu voir côte à côte dans le rayon culture/musique du marchand de journaux : les Inrocks faisant leur couv sur Frànçois & the Atlas Mountains, Tsugi faisant sa couv sur Frànçois & the Atlas Mountains, et Magic citant Frànçois & the Atlas Mountains en bonne place sur sa couverture.
Mais, me suis-je dit, qu’ont-ils donc tous avec Frànçois & the Atlas Mountains, qui avaient déjà agité la critique en 2011 à la sortie de leur précédent album de pop principalement anglophone, disque honorable mais qui, de mon point de vue, ne cassait pas non plus trois pattes à un canard (et dans lequel l’influence de Dominique A se faisait sentir malgré l’usage de la langue anglaise sur la plupart des titres).
Après écoute de leur nouvelle production, Piano Ombre, force est de constater que les canards feraient désormais mieux de se méfier : Frànçois et ses acolytes ont franchi un cap. Ce nouvel album, le deuxième à paraître sur le label anglais Domino (Franz Ferdinand, Arctic Monkeys…) et qui marque un retour en force des textes en français, est une réussite : écriture soignée, arrangements pop créatifs…
On retiendra en particulier le titre introductif Bois, l’entraînant La vérité (premier single de l’album), et le plus mélancolique titre éponyme Piano ombre, que nous allons écouter de ce pas.
Note : Frànçois & the Atlas Mountains seront en concert à Rennes à l’Antipode le 18 avril.