Bien sûr il y a toujours cette voix bouleversante, à ranger avec celles de Patrick Watson ou d’Anohni/Antony Hegarty. Car si James Blake se classe dans la musique électronique (à la tête du mouvement post-dubstep), c’est aussi par son chant qu’il s’élève haut, très haut, survolant la masse de bon nombre de productions électro interchangeables et sans âme.
Par son chant, mais pas seulement, car le jeune prodige anglais a plus d’une corde à son piano, et se double d’une inventivité certaine face aux machines. Avec ce long (17 titres, plus de 70 minutes) nouvel opus, Blake ne déçoit pas, et écrit une nouvelle page de sa discographie, sans montrer de signe particulier d’essoufflement après la montée en puissance qui séparait son bon premier album éponyme du brillant Overgrown.
Mêlant habilement harmonies soul et bidouillages électroniques, les titres de The colour in anything oscillent entre ambiances dérangées (Points, I hope my life) et chansons piano/voix déchirantes (f.o.r.e.v.e.r, The colour in anything).
Le titre Love me in whatever way est une bonne synthèse de ces deux extrêmes :
Bonjour. C’est avec plaisir que je découvre ce blog, car je suis une passionnée de musique. Qui plus est, je peux écouter tous les styles. J’aime bien ce single de James Blake.