Suite de la série inspirée par la playlist de grève de France Info : la diffusion du titre n°2 (All mine) du deuxième album de Portishead, album dont je n’apprécie pas la couleur sonore très froide, m’invite à partager ici le titre suivant de ce même album, Undenied. Une chanson qui, par sa mélancolie plus douce, n’aurait pas détonné au sein du premier opus de Portishead dont, vingt ans après, je me rappelle encore précisément la première écoute tellement elle fut une révélation musicale pour moi.
Avec seulement trois albums au compteur en vingt ans, chacun plus difficile d’accès que le précédent, on ne peut pas dire Portishead ait cherché à surfer sur le succès de leur coup d’essai (et coup de maître) Dummy. C’est peut-être aussi cette intégrité et cette parcimonie dans la production qui fait que chaque apparition du groupe reste un événement, alors qu’ils n’ont publié qu’un seul album ces dix-sept dernières années.
Et puis bien sûr, il y a cette voix, la voix à fleur de peau de Beth Gibbons qui vous met les tripes sens dessus-dessous…